L’examen neurologique permet de vérifier l’état du système nerveux de votre animal. Il peut consister en un scanner ou en des examens plus poussés selon les besoins.
Pourquoi faire un examen neurologique ?
Le vétérinaire va effectuer un examen neurologique en cas de symptômes pouvant faire penser à des troubles neurologiques, comme l’épilepsie, la paralysie, ou en cas de suspicion de la maladie de Cushing du chien, trouble hormonal, qui peut être causée par une tumeur de l’hypophyse. L’examen neurologique du chien dépendra des pistes envisagées par votre vétérinaire selon les symptômes.
La première phase d’un examen neurologique
L’examen neurologique du chien commence par un entretien avec vous, le maître, pour déterminer les éventuels problèmes dans le comportement de l’animal. Ensuite, le vétérinaire examine le chien sur différents aspects : marche, réflexes, douleurs possibles à la colonne vertébrale, le cou… Ce premier examen consiste principalement en de l’observation et de la manipulation. Certains professionnels le réaliseront devant vous alors que d’autres préféreront vous voir quitter la pièce pour ne pas distraire l’animal.
Le scanner, un examen neurologique courant
Le scanner permet d’explorer différentes parties du corps de l’animal. Dans le cadre d’un examen neurologique, c’est l’encéphale qui est observé. Le chien doit être immobile, il est donc endormi. C’est l’anesthésie qui constitue le plus gros risque, car le scanner est un examen indolore et non abrasif. Votre animal restera au moins une journée chez le vétérinaire et son réveil sera surveillé.
Les prélèvements
Il existe d’autres examens neurologiques selon les symptômes de votre animal. En cas de maladies inflammatoires, le vétérinaire va prélever du liquide céphalorachidien pour l’analyser. Ce prélèvement délicat a également lieu sous anesthésie. Il en va de même pour les biopsies nerveuses ou musculaires. Celles-ci n’aboutissent généralement pas à un diagnostic, mais permettent de mieux appréhender la maladie et donc le traitement.
La radiographie et l’électrodiagnostic
Les maladies du système nerveux, elles, sont détectées grâce à un diagnostic électromagnétique ou un électrodiagnostic. Il peut s’agir par exemple d’une électroencéphalographie en cas d’épilepsie, d’une électromyographie pour les troubles musculaires ou d’un test de vitesse de conduction nerveuse. Tous ces examens nécessitent un équipement spécial qui ne se trouve pas dans toutes les cliniques vétérinaires.
Enfin, la myélographie permet d’observer le canal rachidien grâce à un produit de contraste introduit dans la moelle épinière. Il s’agit d’une procédure invasive qui n’est pas sans risque, mais votre vétérinaire se doit de vous expliquer les objectifs et les risques avant chaque examen.