Le vélo électrique est de plus en plus apprécié des français. De par ses nombreux avantages et les aides qui facilitent son achat, ce mode de transport semble en effet avoir tout pour plaire. Le point.
Un mode de transport doux et pratique
Tout comme le vélo classique, avec qui il partage de nombreux avantages, le vélo électrique est un mode de transport doux pour l’environnement.
Fonctionnant avec une batterie rechargeable via une prise électrique standard, le vélo électrique n’utilise pas d’énergie fossile pour fonctionner. Une bouffée d’air frais devant la hausse croissante de la circulation des voitures et des problématiques environnementales que cela soulève, à l’instar des pics de pollution de plus en plus fréquents dans les grands centres urbains.
Selon l’article R311-1 partie 6.11 du Code de la Route, le vélo électrique ou VAE (vélo à assistance électrique) est un « cycle équipé d’un moteur auxiliaire électrique d’une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt, dont l’alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/ h, ou plus tôt si le cycliste arrête de pédaler ». Ainsi, l’assistance électrique n’est prodiguée qu’en cas de pédalage, permettant de consommer de manière responsable l’énergie contenue dans la batterie du vélo.
Cela a d’ailleurs un autre avantage, manquant au cycle traditionnel : la minimisation des efforts fournis. Si cela peut vous permettre d’aller plus vite sur des terrains plats, l’assistance électrique est d’un grand secours pour les dénivelés sur votre trajet. Vous gagnez ainsi du temps tout en réalisant un exercice physique doux.
Avec le vélo électrique, pas de risque d’arriver au travail en sueur ! Si votre entreprise dispose de porte-vélos à l’intérieur d’un bâtiment et que vous aimeriez vous débarrasser de la voiture, l’achat d’un tel mode de transport est à envisager.
Des aides financières pour le vélo électrique
Afin de favoriser les déplacements en vélo électrique, une réflexion des autorités locales et gouvernementales autour d’aides à l’achat ont été menées.
La première aide que vous pouvez demander est une prime municipale. La plupart des grandes villes françaises proposent en effet une subvention aux particuliers afin d’inciter l’utilisation de modes de transports non polluants tels que les deux-roues à assistance électrique. Pour jouir de cette aide, il vous faudra tout d’abord justifier d’une domiciliation dans la ville. Il faudra également remplir plusieurs conditions, qui varient selon les communes.
Le montant de l’aide octroyé variera également selon les villes. A Paris par exemple, il est possible d’obtenir un bonus de 400 euros ou une aide de 33% du montant du vélo électrique neuf. A Vannes, le montant est de 25% selon le quotient familial dans la limite de 300 euros et à Toulon, le montant est également de 25% mais dans une limite de 250 euros. Pour connaître les détails de l’aide financière proposée par votre commune, contactez votre mairie.
L’achat d’un vélo électrique est également soumis à une aide d’Etat. Pour tenter de l’obtenir, il vous faudra au préalable justifier de l’obtention d’une subvention municipale/locale. Vous devrez également remplir plusieurs autres conditions :
- Etre majeur
- Etre acquéreur d’un VAE neuf
- Etre domicilié en France
- Justifier d’une non-imposition sur les revenus l’année précédant l’achat
- Ne pas avoir perçu d’une aide nationale similaire auparavant
- Le VAE ne doit pas être équipé d’une batterie au plomb
- Le VAE doit répondre aux critères de l’article R311-1 partie 6.11
Pour demander cette aide, il vous faudra vous rapprocher de l’Agence de Services et de Paiements. Obtenez plus de détails juridiques sur le décret n° 2017-1851 du 29 décembre 2017.
Enfin, s’il n’existe pas d’aide inhérente au vélo électrique, certaines entreprises octroient cependant une Prime Kilométrique Vélo, qui offre de rembourser une partie de vos frais selon les kilomètres effectués pour vous rendre à votre travail. La base de calcul du remboursement est fixée à 0.25 euro du kilomètre, dans la limite de 200 euros annuels.
Avec autant d’avantages, le vélo électrique prend de plus en plus de place parmi les modes de transports français. Et vous, prêts à sauter le pas ?