Le moteur d’un véhicule demande une attention particulière afin de préserver ses performances sur le long terme. Malgré un entretien régulier et rigoureux (vidange, révision…), il est susceptible de s’encrasser. Le cas échéant, il est donc conseillé de réaliser un décalaminage. En quoi ce type d’intervention s’avère-t-elle essentielle ? Quelles en sont les retombées bénéfiques pour sa voiture ?
Quand est-il nécessaire d’effectuer un décalaminage du moteur ?
Si un décalaminage du moteur peut se faire à titre préventif, il existe des symptômes facilement identifiables pour reconnaître un encrassement avancé.
Cela passe souvent par une perte de puissance variable. Les démarrages sont poussifs, tandis que les phases d’accélération se révèlent plus laborieuses qu’à l’accoutumée. Le véhicule peut également présenter une surconsommation de carburant.
Enfin, l’émission des gaz polluants s’accroît. Cela peut se traduire par le rejet de fumée noire ou bleue à la sortie de l’échappement. Ce dernier point constitue un critère d’importance pour la validité du contrôle technique.
Encrassement du moteur : les facteurs de risque et les pièces de véhicule touchées
Le décalaminage du moteur consiste à éliminer les résidus d’huile et d’hydrocarbure. La combustion incomplète de ces derniers génère un dépôt graisseux ou charbonneux appelé calamine.
Son accumulation est accentuée par une conduite à bas régime, soit inférieure à 2 000 tours par minute. La consommation d’un carburant de qualité médiocre constitue également un facteur aggravant.
Cette opération d’entretien permet de préserver plusieurs organes du véhicule. L’encrassement concerne généralement des parties ciblées :
- le système d’échappement ;
- la vanne EGR ;
- les soupapes ;
- le turbo…
On peut aussi évoquer le filtre à particules, ainsi que les injecteurs. Sans une intervention appropriée, il y a risque d’usure ou de casse prématurée des pièces touchées.
Quelles sont les conséquences d’un décalaminage du moteur ?
Réalisé par un centre auto qualifié, le décalaminage demande 30 minutes de traitement pour une technique à l’hydrogène.
Cette méthode permet de brûler et d’éliminer les résidus dans le système d’admission. L’évacuation se fait par l’échappement. Après intervention, il n’est pas rare que les automobilistes remarquent une consommation moindre de carburant.
L’économie observée est estimée à 10 %. À terme, l’entretien d’autres parties mécaniques se veut moins important, car les pièces traitées sont préservées d’une dégradation avancée.
Enfin, les émissions polluantes sont aussi réduites, en particulier les rejets de CO2. Un atout essentiel pour respecter la législation en vigueur et les dernières normes édictées pour le passage au contrôle technique.